Vandeneycken Sonia (Marie Roger)

« Minetka » est une saga qui se déroule sur fond de voyages dans l’espace et d’univers fantastiques entremêlés de magie. Elle raconte l’histoire de quatre mondes : celui des Manimaux, des êtres humains dotés du pouvoir de se transformer en animaux terrestres, celui des Manaquatiques, des êtres humains dotés du pouvoir de se transformer en animaux aquatiques, celui des Magiciens, capables de manipuler l’énergie magique et des Humains, dépourvus de tout pouvoir magique. Pour compenser leur absence de pouvoir magique, les Humains ont développé leurs connaissances des sciences et technologies. Autrefois, ces quatre mondes vivaient dans l’harmonie et la paix jusqu’à ce que les Gardiens qui les protégeaient disparaissent mystérieusement.

L’histoire commence mille ans plus tard, à la naissance d’un enfant né d’une mère Manaquatique et d’un père Manimal. Doté de pouvoirs magiques hors du commun, il voyagera à travers l’espace et les quatre mondes à la découverte du mystère lié à la disparition des quatre Gardiens. Rythmé par les intrigues, les rebondissements inattendus et les mystères enchâssés dans un secret millénaire, « Minetka » tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Cependant, au-delà du roman d’aventure palpitant, « Minetka » est aussi et avant tout une histoire profondément humaine, une ode écologique, un voyage au cœur de l’humain en quête d’identité, une histoire d’amour, d’amitié, un récit de don de soi et de sacrifice et un hommage à l’aspiration de tous les peuples du monde à vivre en paix et en harmonie.

Ce roman qui se décline en cinq tomes est un mélange de science-fiction, de fantaisie et de fantastique, ce qui le catégorise dans la rubrique « space fantasy ». L’expression « space fantasy » est née dans les années septante, notamment dans le corollaire de films tels que Star Wars, Dune ou encore Star Trek. Elle est encore sous-représentée et très peu de livres francophones s’y nichent. La particularité de « Minetka » c’est qu’outre l’alliage entre magie et technologie, l’histoire se distingue des épopées aux scénarios manichéens de « bon contre méchant », largement utilisés dans la littérature et la filmographie dite « fantastique ».